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#2 - Conseils d'experts : Entreprise performante : Comment ne pas mourir bêtement ?

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Présenté par Thomas FONDEVILA, Président du Groupe ERECApluriel

Bienvenue sur Fréquence ERECA, le podcast qui explore tous les domaines de la gestion de l’entreprise et du dirigeant la fiscalité, les ressources humaines, le juridique, la finance, la stratégie au service des moments clés de votre société. Produit par le groupe America Pluriel, Société de conseil, d’expertise comptable, d’audit et d’avocat. Présent dans toute la Nouvelle-Aquitaine. Entrepreneur, dirigeant, passionné par le domaine des affaires, vous êtes au bon endroit.
Les conseils de nos experts et également les témoignages de nos clients vous attendent à chaque épisode. Bonne écoute.


Nous accueillons aujourd’hui Thomas FONDEVILA, expert-comptable et commissaire aux comptes, Président du groupe ERECApluriel.
Bonjour Thomas et bienvenue dans ce podcast Fréquence ERECA. Nous allons aborder le thème des entreprises performantes qui peuvent mourir bêtement.


Bonjour Céline, c’est un thème que j’ai toujours trouvé intéressant et c’est pour ça que je vous l’ai soufflé comme thème du jour.
Donc effectivement, parmi notre clientèle et notre histoire, on a parfois rencontré des entreprises performantes. Je vais revenir sur ce qu’on peut définir comme une entreprise performante, mais qui ont étonnamment rencontré parfois des difficultés et parfois sont finalement mortes. Si je peux me permettre de dire ce mot-là, un peu comme un accident domestique pour une personne physique, qui va perdre la vie de façon un petit peu bête.
Et donc nous, en tant qu’expert-comptable, notre objectif, c’est justement que quand une entreprise est performante, elle ne disparaisse pas sur une bêtise.

 

Alors, comment vous définissez pour vous l’entreprise performante ? Qu’est-ce que c’est ?

 

Alors, une entreprise performante, le premier critère qui vient en tête, c’est la performance financière, puisqu’une entreprise, pour qu’elle soit en bonne santé et performante au sens économique, il faut qu’elle gagne de l’argent pour qu’elle ait des réserves et puisse finalement vivre. Parce que sans ressources financières, on ne peut pas s’exprimer sur un plan économique. Donc la première performance, elle est financière évidemment. Ensuite, on peut imaginer une deuxième performance qui est une performance, j’ai envie dire, de marché ou de part de marché, et d’emprise sur un secteur. Je pense à des associations où la rentabilité financière n’est pas un critère de performance, où il peut y avoir des performances en termes de service rendu.
Il y a certaines sociétés pour qui, même si ce sont des sociétés à but lucratif, l’objectif final n’est pas d’être rentable au maximum, mais aussi de rendre un service dans la société par des actions qu’elles rendent ou par des parts de marché, etc. Par exemple, les starts up, au début, la rentabilité n’est pas au rendez-vous mais peuvent avoir une performance puisqu’elles vont gagner des parts de marché. Les grandes start-ups que l’on connait, Facebook, etc. Au démarrage, elles n’avaient pas de résultats, Amazon non plus. Mais elles étaient quand même performantes. Et la troisième performance dont on entend beaucoup plus parler depuis quelques temps, mais qui finalement a toujours existé, c’est la performance sociétale, puisqu’une performance uniquement financière ou de parts de marché sans partage de cette performance avec les parties prenantes de l’entreprise. Finalement, aujourd’hui, on considère que s’il manque cette performance, l’entreprise n’est pas performante globalement. Donc aujourd’hui, il y a toute cette performance sociétale, en gros, le partage du résultat avec les salariés, les actionnaires bien sûr, les fournisseurs, les clients. Et puis plus généralement, aujourd’hui, on sait qu’il y a des grands sujets sur l’emprise carbone des entreprises, et sur le fonctionnement sociétal de toute entreprise. Donc il y a cette performance également. Donc selon moi, il y a trois branches : économique, réputationnelle (d’image et de part de marché) et enfin sociétale.


Je vous remercie Thomas pour cette définition d’une entreprise performante. Est-ce que vous pourriez nous préciser comment une entreprise performante peut-elle disparaître bêtement ?

 

Même si une société est performante comme je viens de le décrire avec des performances financières, des performances d’activité et puis des performances sociétales, effectivement, il peut arriver dans la vie de l’entreprise d’avoir des chocs, qui peuvent l’amener à se rencontrer, à se retrouver dans des difficultés assez importantes.


Alors, quels sont ces chocs ?

 

Nouvelle année qui démarre pour toutes les entreprises, c’est que toute entreprise est soumise, est exposée à des risques liés à son activité. Donc, il faut que toute entreprise qui ne mesure pas bien ses enjeux et ses risques professionnels s’expose à être en difficulté, si un de ces risques devait intervenir. Je pense par exemple à un promoteur qui construit des immeubles. Évidemment, chaque fois qu’il va construire un immeuble, il va être exposé à une construction défaillante d’un immeuble. Et donc, si jamais la construction n’était pas satisfaisante, elle pourrait remettre en cause financièrement sa performance mais également sa performance de marché, d’image ; et donc il faut bien cibler pour nos clients les risques auxquels ils sont exposés au niveau exploitation. Souscrire les assurances responsabilité professionnelle qui sont adaptées pour couvrir le risque, puisqu’aujourd’hui vous savez que les assurances, les assureurs dans chaque métier vont proposer finalement de couvrir en cas d’erreur, sur une activité professionnelle, le sinistre que vous avez créé.
Donc ça, c’est très important pour tous les clients et les entrepreneurs de savoir quels sont les risques auxquels ils sont soumis. Et est-ce que la couverture est bonne ? Elle est adaptée finalement à la réactivité. Exactement.

 

Merci Thomas d’avoir évoqué les risques d’exploitation. Selon vous, y aurait-il d’autres accidents susceptibles d’entraîner la disparition de l’entreprise ?

 

Tout à fait. Alors, juste avant d’aborder ces questions de risques en termes de gestion, il y a deux autres accidents un petit peu exceptionnels, conjoncturels, qui peuvent entraîner une difficulté pour les entreprises. On a la disparition du dirigeant et du fondateur. On a eu des cas importants comme par exemple Steve Jobs, qui a créé Apple ou des grands dirigeants.
Et ça vaut aussi pour toutes les PME, même les TPE où le dirigeant est encore plus important finalement, que dans les grands groupes. Et donc ce qu’on appelle l’homme clé. Donc toute entreprise doit aussi s’interroger sur l’exposition qu’elle a à son homme clé. Donc pour se protéger de cette perte, il y a plusieurs solutions. Il y a également des assurances hommes clés où vous pouvez souscrire pour votre entreprise auprès de votre assureur une assurance qui fait que si l’homme clé que vous avez identifié, qui peut être le dirigeant, qui peut être aussi votre bras droit ou quelqu’un d’essentiel dans votre entreprise disparaît, vous aurez une indemnité. Donc ça va vous rendre une performance financière. Vous allez transposer un homme clé avec une ressource financière. Mais ça peut être également vous organiser pour que ce point faible que vous avez avec des personnes clés qui pourraient disparaître ou quitter votre entreprise, vous organiser pour qu’elle soit supplée comme avoir des remplaçants ou avoir un comité de direction. Donc ça, c’est un deuxième point important, c’est de se dire : est-ce que j’ai des hommes clés chez moi ? Comment je suis assuré de leur disparition, de leur départ ? Est-ce que je ne peux pas organiser différemment ? Deuxième point très important bien sûr.

Outre ces risques, j’ai envie de dire métier professionnel et accident de la vie, il y a un risque qui est en train de monter très fort, c’est évidemment le risque de cyberattaques. Donc, on sait aujourd’hui, on a des exemples très récents. Début 2024, que des grands acteurs et même des collectivités publiques ont été touchés par des cyberattaques. Et on sait qu’elles peuvent complètement détruire une entreprise. Donc là, il faut absolument que toutes les entreprises, de la TPE aux grands groupes aient conscience de l’exposition très forte qu’elles ont vis à vis de ces cyberattaques. Et donc mettre en place les protections adéquates. Et travailler avec des professionnels informatiques qui peuvent vous protéger, avoir des systèmes informatiques protégés, des mots de passe. Inculquer aussi une culture cyberattaques et cybersécurité auprès de vos salariés, puisqu’on sait qu’aujourd’hui les cyberattaques prennent souvent origine dans les collaborateurs et les salariés d’une entreprise via des mots de passe qui sont partagés, dans des trains, on peut avoir des gens qui vont regarder votre ordinateur.
Donc il y a vraiment un travail de culture, auprès des collaborateurs des entreprises pour que ces cyber attaques soient évitées. Donc, ça, c’est très important, ce risque de cyberattaque qui est vraiment un risque mortel pour les entreprises de toute taille.


Merci Thomas pour la description de ces accidents. Est-ce que certaines difficultés pourraient trouver comme origine des erreurs de gestion de la part du dirigeant ?

 

Tout à fait. Effectivement, une entreprise peut être performante, comme on l’a défini en introduction, mais pour que cette performance en fait lui permette de poursuivre son exploitation et que cette performance soit régulière et pérenne dans le temps, il est important que les dirigeants de l’entreprise performante adoptent une bonne gestion de leurs affaires.
C’est vrai qu’il peut être parfois tentant pour des dirigeants qui ont créé leur entreprise ; une fois que la performance apparaît, qu’il y ait peut-être parfois un fonctionnement peut être moins prudent que quand ils étaient en création. Et donc c’est ce qu’on appelle souvent la gestion en bon père de famille. On sait aujourd’hui que la vie d’une entreprise est faite de hauts et de bas et que la performance, qui est un moment haut, doit permettre de mettre des réserves de côté. Et donc effectivement, quand on gère une entreprise performante, il faut arriver à mettre de côté des réserves. Concrètement, ne pas distribuer tous les bénéfices de la société, que ce soit en salaires ou en dividendes, pour les conserver dans la société pour des temps plus difficiles. On sait par exemple que l’année 2024 est une année qui va être plus compliquée que 21 22 qui étaient des années post Covid, avec une bonne activité et des aides très importantes de l’État.
En 2024, les choses se tendent. On le voit de tous les côtés. L’État a eu un déficit public qui a dépassé les 5,5%. Donc les aides de l’État seront plus modestes. On peut imaginer une augmentation de la fiscalité. Donc, c’est certain que les entreprises qui ont eu des bonnes années, il faut espérer qu’elles aient mis ça de côté, pour peut-être supporter des années un petit peu plus difficiles.
Le deuxième point en termes de gestion, effectivement, c’est tout ce qui concerne les procédures. On insiste avec nos clients, sur le fait qu’une bonne gestion et la mise en place aussi de procédures assez strictes. On rencontre quand même chez nos clients des fraudes parfois. On sait que des fraudes importantes peuvent mettre en difficulté l’entreprise. Donc il faut absolument que vous ayez des procédures internes, surtout quand les entreprises grandissent, pour qu’on puisse éviter toute mauvaise surprise en termes de détournement, ce qui est le cas extrême, mais également de perte d’énergie et de finances sur une mauvaise gestion en termes de dépenses. Donc ça c’est très important de se structurer au fur et à mesure, pour ne pas avoir en fait des chocs financiers trop importants dus à une mauvaise gestion qui pourraient, malgré votre performance, vous mettre en difficulté. Donc ça, c’est très important.

Le troisième point sur la vie de l’entreprise durant cette période de performance, c’est également la gouvernance de l’entreprise. On a également rencontré des clients qui avaient des gouvernances. Une gouvernance c’est comment une entreprise est dirigée. Donc on sait que aussi parfois certaines gouvernances qui sont mal ficelées entre des dirigeants, entre des actionnaires, peuvent créer en fait des conflits entre associés et qui vont parfois paralyser l’entreprise performante et l’amener en fait à se retrouver en difficulté de fonctionnement.
Donc quand une entreprise est performante, elle est souvent performante parce que la gouvernance est de bonne qualité, mais parfois elle peut être performante parce qu’elle a trouvé un marché. Et donc il faut aussi penser à se demander est ce que mon entreprise est bien organisée sur un plan de la gouvernance ? Donc est ce que j’ai les bons dirigeants qui sont bien organisés entre eux ? Est-ce que la répartition des pouvoirs est satisfaisante ? Est-ce que mes actionnaires sont satisfaits de mon fonctionnement ? Comment je vote mes décisions ? Quelle est ma stratégie ? Est ce qu’elle est approuvée par toutes les parties prenantes ? Enfin, toute l’organisation de la gouvernance, c’est très important qu’elle soit bien structurée et qu’elle ne soit pas trop fragile. Car peut être la performance peut parfois, si je peux me permettre l’expression, aiguiser les appétits, puisqu’une entreprise qui commence à gagner de l’argent peut, entre les actionnaires ou les dirigeants, créer aussi des difficultés à partager la valeur ; et ensuite le moment de la décroissance suite à une performance peut créer ou cristalliser des difficultés. Et donc il faut profiter des moments, j’ai envie de dire, verts pour que l’on puisse bien caler l’organisation interne entre les dirigeants, les actionnaires, les salariés également. Le partage de la performance avec maintenant l’intéressement, la participation. Il y a beaucoup de mécanismes pour partager la valeur ; et donc se poser les bonnes questions quand ça va bien plutôt que quand ça va mal, où là souvent les décisions sont plus radicales. Donc ça c’est important de ne pas se prendre les pieds dans le tapis, avec une mauvaise gouvernance ou effectivement avec un mauvais partage de la valeur, c’est très important.

 

Merci pour ces précisions sur la gestion et les difficultés associées.
Si on se protège contre des accidents que vous avez évoqués et avec une bonne gestion, peut-on espérer avoir une croissance durable et importante de façon illimitée ?

 

Le paradoxe en fait du thème d’aujourd’hui, c’est en fait tout entrepreneur pour réussir doit prendre des risques. C’est la base. Bien sûr, c’est la prise de risques pour créer une entreprise performante. Et c’est ce qu’on apprend très tôt quand on fait de l’économie, c’est que le risque et la rémunération sont intimement liés. Donc, le sujet qu’on aborde aujourd’hui, c’est de dire à un entrepreneur : vous devez prendre des risques, mais vous protéger. C’est ça l’idée. Donc on a dit au début prendre des assurances professionnelles qui vous couvrent en cas d’erreur au quotidien, prendre des assurances pour vous protéger de la perte de votre directeur, assurer que votre gouvernance est correctement établie, avoir un informaticien qui peut vous défendre en cas d’une cyberattaque, etc. C’est ça le sujet du jour en fait.

Concernant la croissance, c’est le même sujet, c’est de dire les entrepreneurs, ils veulent faire de la croissance. Ce que je dis, c’est que c’est ce qu’on apprend également en cours d’école de commerce, c’est que la croissance peut créer des difficultés et voir à l’extrême vous tuer.
Pourquoi ? Parce que la croissance va être consommatrice de finances. Ce qu’on appelle le besoin en fonds de roulement. Donc, si vous avez une croissance qui est mal maîtrisée en termes financiers, c’est à dire que quand vous allez développer des nouveaux marchés, il va falloir investir en machines, par exemple ; vous allez avoir des nouveaux clients qui ne vont pas vous payer immédiatement, donc, il va falloir porter un besoin en fonds de roulement. Donc, ce que je dis, c’est que si vous êtes dans une stratégie de croissance importante, il faut vous interroger : est-ce que votre structure financière est calibrée avec votre croissance ? Parce que si ce n’est pas le cas et que vous n’avez pas prévu ça en amont, vous pouvez rencontrer des difficultés de trésorerie et la trésorerie s’il y en a plus vous êtes en cessation de paiement ; et la cessation de paiement, c’est la fin de l’entreprise. Donc quand elle est en développement, il faut bien calibrer son organisation financière pour pouvoir supporter financièrement la croissance. Donc ça c’est le point le plus important, c’est effectivement que votre organisation financière soit calibrée avec votre croissance.
Le deuxième point est que l’on voit parfois nous, c’est que des dirigeants qui sont dans une entreprise performante peuvent parfois croire qu’ils ne peuvent pas se planter et ils vont parfois faire beaucoup de croissance interne ou externe qui à un moment sera moins mesurée, moins prudente et donc notamment dans les croissances externes, on rencontre parfois des dirigeants qui après avoir réussi plusieurs croissances externes, vont se casser les dents sur une opération mal maîtrisée en pensant que rien ne peut leur arriver. Donc ce qu’on dit aussi, c’est que même si on a eu des réussites et qu’on l’entreprise est performante, il faut qu’on reste toujours prudent sur les opérations que l’on fait, sur les choix que l’on fait. Et on peut toujours se tromper. Même les meilleurs dirigeants se trompent toujours à un moment ou un autre. Donc prudence quand même dans les opérations de développement de nouveaux métiers ou de croissance externe. C’est pour ça que la gouvernance également, (donc la gouvernance c’est l’organisation de votre direction : un président, un DG, un conseil d’administration) peut être intéressante parce que ça peut permettre dans le process de décision d’avoir plusieurs personnes autour de la table ; c’est le cas des conseils d’administration par exemple, et avoir des avis différents. Et même si les choses se font, elles peuvent se faire de façon plus réfléchie et avec des mises en garde.
Donc une entreprise performante ne le sera peut-être pas toujours. Donc il faut garder la tête froide dans les opérations qu’on fait, même s’il faut finalement, comme tout entrepreneur, prendre des risques.


Alors merci Thomas pour toutes ces explications très intéressantes. Quels sont vos conseils aux personnes qui vous écoutent, aux entrepreneurs et aux dirigeants qui sont là et qui nous écoutent ?

 

Donc en conclusion, ce qu’on peut dire sur ce thème qui est étonnant, c’est de dire en fait, l’entreprise, c’est une prise de risque très forte pour atteindre une forme de performance ; chacun appréciera celle qu’il veut faire : financière, réputationnelle de marché ou sociétale. Mais toujours garder à l’esprit qu’une entreprise est un être soumis à des risques très forts, des risques métiers, des risques d’accident, des risques professionnels, des risques de gestion ; et que dans les moments où les choses sont positives, il faut en profiter pour gérer encore de façon prudente, alors que la tentation est bien sûr d’en profiter un peu plus.
Même si on a le droit, en tant qu’entrepreneur aussi, de se féliciter, de se remercier soi même parfois ; mais toujours en ayant bien identifié les risques autour de soi, d’avoir pris les protections qui peuvent vous aider à survivre contre ces risques : les assurances, partager les risques dans votre entreprise, avoir des équipes costauds. Avoir aussi des partenaires financiers dans la croissance. On sait qu’avoir des banques qui vous soutiennent, c’est très important pour que justement, dans les moments où on a besoin d’investir et dans les moments plus difficiles, que les banques aient confiance en vous. Alors avoir une belle transparence en termes de communication financière, c’est très important. Et donc garder, en fait, il faut avoir à la fois une forme d’ambition un peu folle et également une forme de modestie et de prudence.
C’est ça qui fait, à mon avis la réussite d’une entreprise. C’est un peu cette duplicité entre l’ambition et puis la prudence aussi quand les choses vont bien, et vis à vis de l’extérieur.

 

D’accord, très bien. Je vous remercie d’avoir pris ce temps et de nous avoir partagé toutes ces informations. On peut bien évidemment contacter le cabinet, que ce soit en croissance mais aussi en difficulté. On a des équipes pour accompagner tous les entrepreneurs qui nous écoutent. Merci Thomas


Merci Céline

 

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