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L'Union fait la force - ERECApluriel x CAEC
Article Les Échos Judiciaires Girondins

Céline Wangermez, CAEC, Thomas Fondevila, ERECApluriel © Louis Piquemil – Echos Judiciaires Girondins

 

En fin d’année 2023, le groupe d’expertise-comptable ERECApluriel annonçait avoir pris une participation majoritaire au capital de son confrère le groupe CAEC. Un rapprochement structurant pour les deux acteurs qui unissent leurs forces pour s’adapter aux mutation de leur profession. Thomas Fondevila, président du groupe ERECApluriel, et Céline Wangermez, directrice générale du groupe CAEC, dessinent les contours de ce nouvel ensemble.

 

« Avoir l’approche d’un grand cabinet tout en gardant la souplesse et la proximité d’un petit cabinet »

En quelques mots, Thomas Fondevila, expert-comptable et président du groupe ERECApluriel, esquisse le portrait de l’entreprise qu’il s’applique à construire depuis plusieurs années.

Des enjeux sectoriels forts

Fin 2023, le groupe – fondé en 1979 par Patrick Fondevila – s’est d’ailleurs adjoint les forces de son confrère le groupe CAEC et de ses 70 salariés. ERECApluriel a pris une participation majoritaire au capital de l’entreprise qui a réalisé, en 2023, un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. Ensemble, ils emploient aujourd’hui environ 270 personnes et réalisent un chiffre d’affaires de 21,5 millions d’euros. S’il ne s’agit pas de la première opération de croissance externe du groupe, c’est en revanche la plus conséquente.

 

Une décision stratégique justifiée par les défis auxquels la profession est confrontée. « ll y a quelque chose de cohérent à faire grandir notre groupe. On observe beaucoup de rapprochements dans notre métier », commente Céline Wangermez, expert-comptable, associée du groupe CAEC et désormais membre du conseil d’administration d’ERECApluriel. « Les enjeux sont cruciaux pour nous, en termes de métier, d’organisation, d’intégration de nouveaux profils et de développement ».

Un maillage fin du territoire

Mais ce n’est pas la raison première de cette union. « Philippe Anglade, président fondateur de CAEC en 1999, et Olivier Thiebaut, directeur général du groupe CAEC, ont respectivement 58 et 54 ans. Ils étaient conscients qu’une transition importante devrait s’opérer dans les dix ans à venir, relate Céline Wangermez. Ils ont donc demandé aux plus jeunes associés, notamment à Florence Lapeyrere et moi, d’anticiper cette transition pour ne pas nous retrouver, le moment venu, contraints de faire des choix qui n’en auraient pas été ».

Après quelques contacts avec d’autres cabinets, c’est finalement vers ERECApluriel que Céline Wangermez s’est tournée : «nous sommes très complémentaires », insiste-t-elle.

Sur le plan du maillage du territoire en premier lieu. Si c’est dans le centre de Bordeaux qu’ERECApluriel a débuté son histoire, le groupe en a écrit de nombreux chapitres sur le bassin d’Arcachon : un premier cabinet à Andernos, d’autres suivront à Arcachon, Gujan-Mestras, Biganos et au Cap-Ferret. Puis le groupe a posé des jalons plus loin, sur le territoire néo-aquitain : à La Rochelle, Bayonne, Parentis-en-Born et dispose même d’une implantation en Vendée, aux Sables-d’Olonne.

Seize agences qui sont désormais complétées par les cinq bureaux girondins de CAEC : Bordeaux, Mérignac, Saint André-de-Cubzac, Langon et Artigues-près-Bordeaux. Et Thomas Fondevila vise déjà plus loin. « Notre logique restera régionale, parce que c’est aussi celle de nos clients et de notre réseau de partenaires, notamment les banques. Mais nous devons viser les grandes villes de Nouvelle-Aquitaine où nous ne sommes pas encore présents  : Pau, Poitiers et Limoges ».

Une offre de services renforcée

Outre leur complémentarité géographique, cette union des forces vient aussi renforcer l’ordre de services proposée aux clients… et ainsi la compétitivité du groupe. « Plus on est grand, plus on est capable de spécialiser nos collaborateurs par compétences et  par secteur métier », insiste le président du groupe. « Nous le faisons depuis longtemps maintenant, pour chaque ligne de service, nous formons une équipe dédiée avec un expert-comptable ou un associé par grand métier ».

Parmi les six activités du groupe, l’expertise comptable est, sans surprise, la plus contributrice au volume d’affaires (58% du CA). L’activité liée à la paye représente 19 % du CA (soit 3,9 millions d’euros) et regroupe 40 salariés.

Avec une spécificité, apportée par CAEC, « nous travaillons en sous-traitance pour d’autres cabinets qui ne proposent pas en interne ce service », détaille Céline Wangermez. Avec 2,5 millions de chiffre d’affaires et 20 personnes, l’activité en droit des sociétés représente 12% du CA. « Nous comptons dans le groupe trois salariés qui sont diplômés de l’école d’avocats », souligne Thomas Fondevila. L’audit génère quant à lui un chiffre d’affaires de 1,2million d’euros, soit 5% du CA. Tout comme le pôle gestion qui est l’un des axes prioritaires de développement pour ERECApluriel. «L’enjeu est de structurer notre cellule gestion pour les clients (prévisionnels, évaluation d’entreprise, reporting, analyses de coûts de revient, etc)», explique-t-il. Avec un objectif affiché : doubler la taille de ce pôle pour atteindre deux millions d’euros de CA d’ici trois ans. «Pour cela, nous avons recruté des profils qui viennent de la banque, du conseil pur, de la finance ».

Les associés ERECApluriel : (en haut) Christophe Caron, Gautier Boisseau, Cédric Parant, Emmanuelle Bodin-Ruitort, Florimon Deytieux, Samuel Couturier.
(en bas) Olivier Boulbès, Laetitia Carron, Thomas Fondevila, Isabelle Errard.

 

L'expertise sectorielle

« Nous proposons un service grands comptes, un expert-comptable chez nous est spécialisé en consolidation. Ce qui est assez rare pour un cabinet de notre taille. Nous avons des clients ETI », se réjouit Thomas Fondevila.


Les collaborateurs et associés se spécialisent aussi en fonction des activités de leurs clients : dans le domaine de la santé (établissements de santé et professions médicales), dans l’immobilier (BTP, promoteurs…), dans le secteur de l’hôtellerie-restauration également. « Un de nos associés est, par exemple, spécialisé dans l’hôtellerie de plein air», déroule t-il. «Les clients restent chez nous parce que nous les connaissons bien et que nous leur proposons un service adapté à chacun ».

Les associés CAEC : Olivier Thiebaut, Céline Wangermez, Philippe Anglade, Vincent Nigro, Florence Lapeyrere, Fabrice Delpech, Pauline Bastin Lavauzelle et Sylvain Lagrange.

Structurer le groupe

Ce rapprochement entre ERECApluriel et CAEC permet surtout à la nouvelle entité de parachever sa structuration en tant que groupe. Pour les équipes d’une part, dans un contexte de forte tension dans les recrutements. « Notre développement nous permet de proposer davantage d’évolution de carrière », souligne Céline Wangermez. « Avec 21 sites, la mobilité interne est favorisée », complète Thomas Fondevila.

ERECApluriel en profite d’autre part pour renforcer son organisation interne : une direction financière, une pour les ressources humaines, une direction informatique. « Nos services support étaient très complémentaires, commente le président du groupe. La secrétaire générale du groupe CAEC est d’ailleurs devenue celle d’ERECApluriel puisque nous n’en avions pas jusque-là. »

Et pour rendre tangible ce mariage, le groupe travaille sur une harmonisation de ses marques et de ses communications pour 2024.

Accompagner les transitions technologiques

Puis, le groupe s’arme pour réagir aux mutations technologiques cruciales du secteur, tout en mutualisant les coûts pour l’entreprise. « Avec la facturation électronique, le développement de nouveaux outils, l’arrivée de nouveaux acteurs numériques sur le marché… Certains collaborateurs chez nous sont à l’affût de toutes les nouveautés et les testent », affirme Céline Wangermez.

Des perspectives qui donnent le sourire au dirigeant et l’encouragent à être ambitieux pour l’avenir du groupe. «Nous visons 30 millions d’euros de chiffre d’affaires à horizon 2028», confie Thomas Fondevila. «Mais je ne cours pas après les chiffres. La rentabilité est fondamentale, évidemment. Cependant je suis plus attaché à notre présence géographique, au renforcement de nos compétences, de nos outils et à notre structuration». Pour servir une conviction: «conserver l’indépendance du cabinet! ».

Un grand merci aux Échos Judiciaires Girondins pour cette mise en avant.
Retrouvez l’article d’origine ICI.

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